L’immigration coûte plus qu’elle ne rapporte
L'immigration coûte plus qu'elle ne rapporte
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Guêpes : comment les côtoyer sans crainte
Son bourdonnement provoque souvent des sueurs froides. Pourtant, la guêpe, indifférente aux êtres humains dans la majorité des cas, est un insecte peu agressif et avec lequel il est possible de cohabiter.
« Ne bouge surtout pas, tu vas l’énerver ! » Qui ne s’est jamais retrouvé paralysé par une telle injonction, en plein apéro estival, ou terrorisé par le bourdonnement d’une guêpe venue partager son melon frais en terrasse ? Ces jolis insectes zébrés, pourtant, ne méritent pas leur funeste réputation. Les entomologistes sont formels : si l’on prend le temps de les connaître, il n’y a aucune raison d’en avoir peur.
Précisons d’abord ce qu’est une guêpe. Ce terme est en réalité assez imprécis scientifiquement. Il regroupe de multiples branches d’insectes volants, au sein du sous-ordre des apocrites : guêpe à galle, guêpe fouisseuse, frelons… Certaines sont solitaires et vivent dans le sol, d’autres mesurent à peine un dixième de millimètre. En tout, 7 000 insectes volants très variés. « Le mot commun rassemble sans doute les insectes qui partagent la spécificité anatomique d’avoir un rétrécissement prononcé entre le thorax et l’abdomen, la fameuse taille de guêpe », avance Éric Darrouzet, maître de conférences à l’université de Tours et spécialiste des insectes sociaux.
Concernant les guêpes qui vous passent le plus communément sous le nez lorsque vous dégustez votre déjeuner, il s’agit généralement de celles du genre Vespula, qui a deux représentantes en France métropolitaine : la guêpe germanique et la guêpe commune. Nous nous focaliserons donc sur cette dernière. Présentation en quatre points pour dépasser vos préjugés.
1 - Elles ne cherchent pas à piquer
Lorsqu’une guêpe s’approche de vous — et de votre table — c’est généralement qu’elle cherche à se nourrir, ou à ramener les nutriments nécessaires à ses congénères : du sucre et des protéines. Obsédée par sa mission, elle se fichera éperdument de votre présence et n’aura aucune envie de vous piquer, à moins qu’elle se retrouve coincée et écrasée. « Elles ne piquent que pour se défendre. L’idée que notre agitation pourrait les exciter et les rendre dangereuses est complètement fausse. J’ai fait une vidéo où je pousse même des frelons du doigt pour les embêter, cela les fait fuir, mais ne les rend pas agressifs. C’est pareil pour les guêpes », assure François Lasserre, vice-président de l’Office pour les insectes et leur environnement et auteur d’ouvrages de vulgarisation sur les insectes.
« Mais ce n’est pas mathématique. Une guêpe n’est pas une machine, mais un être vivant doté de subjectivité, qui a sa propre perception du danger. Elle peut être plus excitée si le temps est orageux, par exemple. Comme pour tout être vivant, il y a une part d’incertitude », souligne Éric Darrouzet.
En revanche, si l’on s’approche trop de leur nid, celles-ci ne resteront pas indifférentes. « Dans une zone de 5 à 10 mètres, vous serez surveillé par des ouvrières de la colonie. Si elle vous considère comme un danger, l’une d’entre elle peut vous attaquer pour vous faire fuir et libérer des phéromones d’alarme qui peuvent provoquer l’attaque de dizaines d’individus », prévient l’entomologiste.
2 - Ce sont des êtres sociaux très complexes
Puisque l’on parle du comportement des colonies, soulignons que celles des guêpes peuvent être très peuplées, à l’instar des ruches de leurs cousines les abeilles. « Une colonie de Vespula squamosa, en Floride, peut compter jusqu’à 100 000 individus ! Mais en France, les colonies de guêpes communes regroupent généralement de quelques centaines à 3 000 individus maximum », décompte Éric Darrouzet.
Ces colonies ne vivent qu’un an. Contrairement aux abeilles, elles ne passent pas l’hiver, ne stockant pas de miel pour passer cette saison pauvre en nourriture. Tous les individus sont les filles et les fils de la reine, qui pond au printemps. « Les jeunes ouvrières sont souvent les gardiennes du nid, puis lorsqu’elles sont plus vieilles et dégourdies, elles sont envoyées chasser à l’extérieur, essentiellement pour nourrir les larves », explique François Lasserre.
Cette organisation sociale complexe implique des capacités de communication très développées. Celle-ci est principalement chimique : des phéromones spécifiques permettent de reconnaître un individu, de sonner l’alarme, de demander du renfort… « On voit des guêpes converger vers une source de nourriture repérée par l’une d’entre elles, mais on ne sait pas bien comment elles se passent l’information, si elles dansent ou non comme les abeilles par exemple. Les guêpes sont beaucoup moins étudiées que les abeilles, les connaissances sont lacunaires », regrette Éric Darrouzet.
Ces systèmes de communication sont renforcés par des sens aiguisés. Les guêpes ont une vision très efficace pour chasser et captent les odeurs avec leurs antennes. « Elles réagissent aussi à nos mouvements grâce à leurs poils, qui captent les mouvements d’air quand on approche la main », précise François Lasserre. Leur cerveau complexe permet aussi aux guêpes de doter leur colonie d’une certaine mémoire : une interaction négative avec des humains vécue par le passé rendra une colonie potentiellement plus nerveuse qu’une autre si vous approchez trop du nid.
3 - Elle entretient votre potager
S’il vous fallait encore une raison de ne pas nuire à ces êtres inoffensifs, en voici une plus cyniquement utilitariste : les guêpes sont — comme tous les êtres au sein de leur écosystème — un maillon essentiel de la chaîne alimentaire. Elles jouent un rôle important pour réguler les populations de leurs proies, comme les mouches, qui pulluleraient en l’absence de prédateurs.
« Ce sont des chasseuses très opportunistes : elles peuvent se nourrir aussi de moustiques, d’arachnides, mais aussi de cadavres d’oiseaux et de mammifères, dont elles participent à recycler la matière organique. Elles participent en outre à la pollinisation en récupérant du nectar pour les larves », dit Éric Darrouzet. Inversement, les guêpes constituent une précieuse ressource alimentaire pour leurs prédateurs, certains oiseaux notamment.
« C’est notamment grâce aux guêpes que le fenouil ou les carottes que vous mangez ont été pollinisés. Elles participent aussi à évincer les punaises et les chenilles de vos potagers. Chaque jour, on estime qu’un nid de guêpe tue environ 80 000 proies. Un nid détruit, ce sont des dizaines de milliers de ces insectes en surplus chaque jour », illustre François Lasserre.
4 - Une cohabitation est possible
Comment alors, cohabiter sereinement avec ces fascinants insectes ? Peut-on imaginer des mécanismes de « cohabitation diplomatique » entre nos deux espèces, comme le propose le philosophe Baptiste Morizot ?
Si les sens et les voies de communication des guêpes sont très développées, nous n’en connaissons pas suffisamment les rouages pour les utiliser à notre avantage : aucun répulsif efficace n’existe à ce jour. Il est, toutefois, possible de négocier le partage de l’espace. « On peut déposer nos déchets de nourriture ou une offrande à trois mètres de notre pique-nique, elles préféreront cette source où elles ne sont pas dérangées », propose Éric Darrouzet.
Une cohabitation sereine serait donc envisageable, hors cas particuliers. Les nids, au fond du jardin, peuvent être laissés tranquilles, à moins qu’ils ne soient vraiment sur le lieu de passage fréquent des enfants. De même, la piqûre générée par le dard d’une guêpe reste dans une majorité des cas bénigne, sauf pour les personnes allergiques. « Si vous préférez être tranquille, vous pouvez capturer une guêpe sous votre verre et la libérer une fois que toute la nourriture aura disparu, elle partira calmement », propose François Lasserre.
Sans oublier, à long terme, d’adapter nos activités afin de préserver l’espèce. Sous nos latitudes, plus de trois quarts des insectes auraient déjà disparu en trente ans à cause, entre autres, des pesticides et de la destruction de leurs habitats. « S’il y a de moins en moins d’insectes, il est normal que les guêpes (qui s’en nourrissent) soient de plus en plus dans nos assiettes », appuie François Lasserre. Une raison de plus pour partager de bon cœur votre melon lors d’un repas à l’extérieur.
La Grande Guerre
D920 à Moreuil
Grand Prix A.C.F. Amiens 1913
GRAND PRIX de l'A.C.F. - AMIENS 1913
Ce cinquième Grand Prix organisé par l'Automobile-Club de France fut disputé sur le Circuit de Picardie près d'Amiens, le 12 juillet 1913. Le parcours était de 917 km. en 29 tours du circuit de 31,630 km. au tour, passant par Longueau, Domart, Demuin, Moreuil, Boves et Longueau. Ce circuit comportait une ligne droite de 13 km. rapide mais étroite, deux virages et une épingle à cheveux. Il y eut 20 voitures engagées, représentant 5 nations (Allemagne, Angleterre, Belgique, France et Italie) et 8 marques dont trois françaises (Delage, Peugeot et Th. Schneider). A l'Arrivée, 11 voitures terminèrent l'épreuve qui fut remportée par la Peugeot de Georges BOILLOT. Une course de voiturettes fut également organisée à l'occasion de ce Grand Prix et c'est le pilote MATHIS sur sa propre voiture qui la remporta.
Sur le plan cartophile, la production fut nettement supérieure à la précédente édition (1912), car on trouve quatre éditeurs (C.N., Lefèvre-Baron, L'Hirondelle et L. Caron) qui ont mis en vente près d'une centaine de cartes postales décrivant le circuit et les pilotes sur leurs voitures.
Journal "Le Cri du peuple de Paris"
Dans cette édition du 14 janvier 1941 il est indiqué que Moreuil comptait 3000 habitants environ.
Elle comptait également onze usines avant la guerre. Selon cet article trois sont détruites, trois sont fermées et cinq seulement fonctionnent au ralenti.
Une situation économique du pays qui n'est pas brillante.
Par Fernand Demeure.
Publié depuis Overblog
Un homme qui ne connait pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines. (Marcus Garvey)
Comment bénéficier de la prime « coup de pouce chauffage »
Qu'est-ce que la prime « Coup de pouce chauffage » ?
« Coup de pouce chauffage » est une aide qui sert à remplacer votre chaudière à gaz, au charbon ou au fioul par l'une de ces installations dans le but d'économiser de l'énergie :
- chaudière biomasse performante (chaudière qui utilise un combustible organique comme le bois et ses dérivés),
- pompe à chaleur air/eau,
- pompe à chaleur eau/eau (pompe à chaleur géothermique),
- pompe à chaleur hybride (système combinant la technologie d'une pompe à chaleur air/eau et d'une chaudière à condensation),
- système solaire combiné (système combinant un panneau solaire et un ballon de stockage),
- raccordement à un réseau de chaleur alimenté par des énergies renouvelables (ENR&R),
- chauffage au bois très performant.
Qui peut bénéficier de la prime « Coup de pouce chauffage » ?
Tous les ménages peuvent en bénéficier, que vous soyez propriétaire ou locataire de votre logement.
- Si vous êtes propriétaire, vous pouvez obtenir cette prime pour votre résidence principale ou secondaire,
- si vous êtes locataire, vous devez recevoir l'accord du propriétaire pour recevoir cette aide.
Dans les deux cas, le logement doit avoir été construit depuis plus de deux ans.
L'aide est sans conditions de ressources. Toutefois, les montants de prime sont calculés en fonction du niveau de ressources du foyer afin d'apporter une aide plus importante aux ménages les plus modestes.
Les revenus de référence sont les revenus fiscaux de référence du foyer de l'année N-2 par rapport à l'année de la demande, soit les revenus de l'année 2021, pour une demande effectuée en 2023 (voir tableau ci-dessous).
Nombre de personnes dans le foyer | En Île-de-France | Pour les autres régions |
---|---|---|
1 | 27 343 € | 20 805 € |
2 | 40 130 € | 30 427 € |
3 | 48 197 € | 36 591 € |
4 | 56 277 € | 42 748 € |
5 | 64 380 € | 48 930 € |
Par personne supplémentaire | + 8 097 € | + 6 165 € |
Devoir d'exemplarité
L’exemplarité est la qualité de ce qui est exemplaire, c’est-à-dire de ce qui est destiné à servir de leçon en frappant les esprits par sa rigueur. Selon le dictionnaire Larousse, l’exemplarité est le caractère de ce qui fait exemple, qui donne place à une représentation partagée et moralement valorisée de ce que doit être tel ou tel rôle, condition, personnage. En d’autres termes, l’exemplarité est la qualité d’un modèle que l’on veut, que l’on peut ou que l’on a envie de suivre, car il représente une image à laquelle nous souhaitons nous identifier, une étape supérieure de notre accomplissement et un chemin sur lequel nous aspirons à nous engager.
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