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Nanterre une surprise ?
Non à la soumission
casse-tête
Messire Jean de Soissons
Jean de Soissons, sire de Moreuil, chevalier, conseiller et chambellan du roi, capitaine des Château et ville de Compiègne.
Ce personnage n'a pu trouver place dans la filiation suivie de la maison de Moreuil, mais par la concordance des dates on le croit fils de Rogues de Moreuil, seigneur dudit lieu et de Coeuvres, et d'Ade de Montigny, dame de Belloue.
Rogues est le premier qui ait changé son nom de Moreuil contre celui de Soissons, du consentement de Marguerite, comtesse de Soissons, femme de Jean de Hainaut, et à cause de l'alliance de son aïeul, Bernard V, sire de Moreuil, avec Yolande de Soissons, dame de Coeuvres.
L'illustre maison de Moreuil tire son origine de Bernard de Moreuil, vivant en 1119, avec lequel commence la filiation suivie. Elle s'éteignit à la fin du XV siècle dans les familles de Créquy et de Rouault-Gamaches.
Artus de Moreuil, né vers 1450, fils bâtard de Jean de Soissons Moreuil, et légitimé en mai 1496, devint la souche d'une branche dont le dernier représentant fut Alphonse de Moreuil, dit le comte de Moreuil, premier écuyer du prince de Condé, père d'une seule fille, N...alliée vers 1650 à Noêl de Barbezières, seigneur de Chémerault, lieutenant général des armées du roi.
Sources Google livres
Petits rappels de l'Histoire
Cette histoire contemporaine que certains dirigeants occultent :
Pacte germano soviétique, 1939, MJP
Pacte de non agression du 23 août 1939 Le gouvernement du Reich allemand et le gouvernement de l'Union des Républiques socialistes soviétiques, guidés par le désir de consolider la paix entre ...
De 1941 à 1945, les États-Unis ont fait parvenir aux Soviétiques des biens et des services d'une valeur totale de 11,3 milliards de dollars, l'équivalent en 2016 de 180 milliards de dollars.
Explosion de la poudrière Saint-Rémi à Soissons
Explosion de la poudrière du Bastion Saint-Rémi
le 13 octobre 1815 à Soissons (02200)
Au mois de juin 1815, divers projectiles étaient emmagasinés dans des casemates situées à droite et à gauche de bastion Saint-Rémi au bout de la rue Saint-Rémi. Quatre mois plus tard, une de ces casemates recelait six à sept mille kilogrammes de poudre, un grand nombre d'obus, de bombes, de boulets, de gargousses, ainsi que des cartouches.
Le vendredi 13 octobre, un capitaine d'artillerie, François Marcoux, un sergent de la même arme Jean Hénot et un artificier appelé Pichon, étaient occupés autour des poudres, lorsque tout à coup, entre une et deux heures de l'après-midi, un accident ou une imprudence produisit une explosion des plus épouvantables.
L'explosion fut d'une violence extrême, plusieurs maisons furent détruites, de nombreux habitants succombaient ensevelis sous les ruines qu'amoncelait l'explosion.
Les rues Saint-Godin, de l'Echelle-du-Temple, de la Trinité, de Panleu, de la Buerie, des Minimes, des Paveurs et de la rue Saint-Christophe étaient effroyablement obstruées par des décombres.
Il se trouvait encore des débris dans des rues très éloignées de celle de Saint-Rémi, telles que la rue des Feuillants, la rue Saint-Léger, la rue de la Petite-Poterne, la rue Saint-Jean-des-Vignes, Il en tomba même bien loin sur la route de Soissons à Compiègne.
(pour ceux qui connaissent Soissons, ils peuvent imaginer l'ampleur de la catastrophe).
La première personne trouvée fut une pauvre femme de soixante quatorze, appelée Marie Françoise Poëte, veuve du sieur Nicolas Villefroy originaire de Noyon. La seconde fut une jeune fille de seize ans, nommée Victoire Lefèvre, Toutes deux étaient affreusement mutilées.
Après avoir retrouvé ces deux infortunées, les travailleurs découvrirent en quelques heures cadavre sur cadavre et c'étaient ceux de :
Jean François Ployart, âgé de 47 ans, maçon ;
Marie marguerite Folliard, âgée de 50 ans, sa femme ;
Marie Nicole Ployart, âgée de 30 ans, épouse de Jean François Maurice Chartier, maçon ;
Adolphe Chartier, âgé de 3 ans, enfant des époux Chartier-Ployart ;
Louise Charlotte Duval, âgée de 13 mois, née à Paris, en nourrice chez les époux Chartier ;
François Lior, âgé de 53 jours, également né à Paris, et en nourrice chez les mêmes ;
Marie Félicité Lalu, âgée de 31 ans, originaire de Cuisy-en-Almont, épouse de François Joseph Raverdy, maçon ;
Nicolas Miret, caporal au ci-devant 70ème régiment d'Infanterie de Ligne,ayany fait partie d'un poste qui avait été établi à la poudrière ;
Philémon Commun, âgé de 21 ans, né à Château-Thierry, soldat au ci-devant 39ème d'Infanterie de ligne et ayant aussi fait partie de poste de la poudrière ;
Marie Antoinette Fontaine, âgée de 45 ans, native de Sergy, veuve de Charles Lavande, aubergiste, rue du Port-à-la-Bûche ;
Jean Mironnof, âgé de 19 ans, né à Riga (Russie), postillon d'un certain général Emme, qui commandait la 26ème division militaire des armées impériales et qui était logé rue de l'Echelle-du-Temple, chez une dame Binard ;
Nicolas Davaille, âgé de 21 ans, soldat au ci-devant 9ème régiment d'Infanterie Légère, né à Silly-la-Poterie, ayant fait partie du poste de la poudrière ;
Jeanne Marguerite Basse, âgée de 68 ans, née à Ardon, faubourg de Laon, veuve de Louis Lebrun, tisserand .
Au moment de l'explosion, il y avait récréation des élèves dans le séminaire, situé non loin de la poudrière dont le supérieur était l'abbé Gloriot. Parmi eux se trouvaient :
Anicet Joseph Beth, âgé de 18 ans, né à Burelles ;
Charles Bardoulet, âgé de 18 ans, né à Retheuil ;
Joseph Legrand, âgé de 19 ans, né à Beaurain ;
François Léonard Davril, âgé de 20 ans né à Brunehamel ;
Claude Louis Cheyer, âgé de 18 ans né à Noircourt :
Nicolas Bruneaux, âgé de 19 ans, né à Essises.
Les cinq premiers furent foudroyés, le sixième et septième ne leur survécurent.
Le 15 octobre on découvrait les corps inanimés de :
Emélie Raverdy,âgée de 5 ans ;
Amable Raverdy, âgé de 3 ans ;
Victorine Raverdy, âgée de 1 an , enfants de François Joseph Raverdy et de Marié Félicité Lalu.
Plus tard on découvrait :
François Philippe Chartier,âgé de 6 ans et Louis Auguste Cagniard, âgé de 26 ans, né à La Fère, soldat au 9ème régiment d'Infanterie ;
Jean Antoine Ployart, âgé de 10 ans ;
Eugénie Brismontier, âgée de 5 ans fille de Marc Brismontier, tisserand rue Saint-Rémi ;
Le 1er novembre 1815, expirait à l'Hôtel-Dieu, où elle avait été transportée gravement blessée par l'explosion Angélique Legrand, âgée de trente ans, épouse de François Marc Brismontier (elle était la trente-huitième victime connue)
François Marc et Angélique sont nos ancêtres directes branche Deville, Carron Brismontier (source émanant de la Société archéologique historique et scientifique de Soissons).
D'après le sous-préfet d'alors 150 à 200 personnes furent blessées, mais il y en eut plus d'une vingtaine qui le furent grièvement.
165 maisons ont été plus ou moins endommagées.
Ce drame reste inscrit dans la mémoire collective des habitants de Soissons.
Fait à Moreuil le 22 juin 2023.