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La traversée de Moreuil & Morisel par la D 920

Publié le par Christian Bochet

Voici deux panneaux que nous aimerions voir à l'entrée de nos villages pour autant, évidemment, que la gendarmerie face de temps en temps une apparition pour faire respecter le code de la route.

La traversée de Moreuil & Morisel par la D 920La traversée de Moreuil & Morisel par la D 920

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Une écotaxe à Moreuil ?

Publié le par Christian Bochet

Compte tenu du passage intensif des poids lourds et des tracteurs agricoles sur la D 920 dans la traversée de Moreuil et de Morisel pourquoi ne pas envisager une écotaxe...cette taxe dont l'objectif à l'origine est de diminuer les transports routiers jugés polluants et énergivores permettrait d'entretenir la chaussée.

Frais qui en cas de dégradation restent à la charge de la commune, la dite commune qui aujourd'hui ne semble pas avoir les moyens d'un tel entretien.

N'hésitez pas dans tous les cas à me faire part de votre avis en me laissant un commentaire.

Une écotaxe à Moreuil ?

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Fond d'écran fleur

Publié le par Christian Bochet

Un fond d'écran pour vous.

Fond d'écran fleur

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«Le Coran n’interdit pas l’image du Prophète»

Publié le par Christian Bochet

L’historienne d’art Silvia Naef rappelle les liens qu’entretient l’islam avec les représentations divines et humaines

Avant l’entame de toute discussion, elle tient à préciser que le drame de Charlie Hebdo lui semble moins lié à une potentielle interdiction de représentation du Prophète qu’à des caricatures considérées comme insultantes. Silvia Naef, professeure à l’Université de Genève, a publié Y a-t-il une «question de l’image» en Islam aux Editions Téraèdre en 2004. Entretien

Samedi Culturel: - Comment définir le rapport de l’islam à l’image?

Silvia Naef: - Ce que l’on considère toujours comme une position iconoclaste est plutôt une position d’exclusion de l’image du domaine rituel. Et cela ne devrait pas sembler étonnant dans la Cité de Calvin! Je parlerais donc d’aniconisme – d’absence d’images – plutôt que d’iconoclasme, qui vise à détruire les images. Le débat musulman a duré deux ou trois siècles au sujet de l’essence divine, pour conclure qu’elle était incompréhensible à l’être humain. Il y a donc une sorte d’évidence dans la non-représentation de Dieu. En ce qui concerne l’absence d’images dans le domaine rituel, le Coran n’interdit pas la représentation du Prophète mais l’adoration des idoles. En revanche, l’interprétation de la tradition prophétique, les hadiths, énonce que les images rendent un lieu impur. Or le lieu de prière doit être pur, c’est pour cela aussi que les musulmans font des ablutions avant de s’y rendre. Beaucoup, y compris chez les musulmans, pensent que l’islam interdit toutes les images, mais ce n’est pas vrai dans le domaine profane.

- Cette position a varié au fil des siècles ?

- Il existe des représentations du Prophète à partir du XIIIe siècle et jusqu’au XVIIIe, dans des récits, des ouvrages littéraires, parfois mystiques, mais non religieux. Cela a plus ou moins disparu avec la modernité, dans l’idée de revenir à un islam des origines et parce que les nouvelles technologies posent de nouvelles questions. La question de la représentation du Prophète au cinéma s’est posée dès les années 1920. Mais il y a sans doute une réticence à dire qui pourrait incarner un tel personnage. Aujourd’hui, pour contrer l’affluence d’images occidentales, certains ont lancé des dessins animés racontant l’histoire du Prophète aux enfants, sans le montrer ou en le représentant sous une forme abstraite. Des séries iraniennes ont filmé les personnages de l’histoire sainte de dos. On a beaucoup dessiné le Prophète le visage recouvert d’un drap blanc. Au-delà de lui, c’est la représentation de tous les êtres vivants qui pose problème. Les hadiths avancent l’idée que le peintre ne doit pas se substituer à Dieu en concevant de nouvelles créatures.

- N’était-ce pas également une réaction au monde byzantin, très riche en symboles?

- Les religions cherchent en effet à se distinguer les unes des autres. Oleg Grabar, l’un des plus grands historiens des arts de l’islam, a développé l’idée que l’aniconisme musulman a débuté au VIIIe siècle car les nouveaux souverains omeyyades n’avaient pas de symboles iconiques assez forts et univoques à opposer aux chrétiens. Ils auraient alors opté pour la calligraphie.

- Quelle est la différence d’appréciation entre chiites et sunnites? En Iran, la culture visuelle des martyrs, notamment, est très forte…

- Elle remonte au XIXe siècle, avec l’introduction de techniques comme la lithographie. On commence alors à représenter le drame de Karbala, l’assassinat du petit-fils du Prophète par des troupes omeyyades, sous forme de passions. En Iran, les portraits des personnages de l’histoire sainte du chiisme sont vendus dans la rue, comme les images pieuses des catholiques. Il y a même une image du Prophète qui circule depuis une quinzaine d’années.

- Quid des autres religions?

- Il n’y a pas d’images non plus dans le judaïsme. On ne peut même pas prononcer le nom de l’Eternel. Il y a bien des fresques dans une synagogue en Syrie, mais c’est une exception. L’utilisation d’images dans le cadre rituel est propre au catholicisme et à l’orthodoxie, de façon très différente. Dans l’orthodoxie, les icônes sont censées être habitées et elles répondent à des règles fixes de représentation. La tradition catholique est moins figée. Cela dit, il a fallu quatre à cinq siècles pour que le catholicisme commence à avoir des représentations. La Bible est très ferme là-dessus: «Tu ne représenteras pas les choses qui sont au-dessus des cieux, en bas sur la terre…» Mais la thèse de Belting veut que lorsque l’empire chrétien se substitue à l’Empire romain, la figure du Christ remplace le culte de l’empereur. C’est une réponse également aux cultes païens. Puis il y a la crise iconoclaste à Byzance au Xe siècle, qui prône un retour au texte de l’Exode. Le protestantisme vise également ce retour aux racines. Il conteste en outre la richesse de l’Eglise romaine, symbolisée par toutes ces représentations. Le bouddhisme, selon Jack Goody, prend aussi plusieurs siècles pour figurer Bouddha. La version «intellectuelle» des religions tend à éliminer les images, perçues comme une sorte de Bible des pauvres.

Sources : Le Temps et Collections BNF

Même si elle ne fait pas l’objet d’un interdit explicite dans le Coran, l’image figurative est, dès l’origine de l’islam, totalement exclue du domaine religieux. Cette impossibilité va conduire, très tôt, à la formation d’un art original basé sur la calligraphie et l'ornementation qu’on retrouvera ensuite dans le domaine profane.

Même si elle ne fait pas l’objet d’un interdit explicite dans le Coran, l’image figurative est, dès l’origine de l’islam, totalement exclue du domaine religieux. Cette impossibilité va conduire, très tôt, à la formation d’un art original basé sur la calligraphie et l'ornementation qu’on retrouvera ensuite dans le domaine profane.

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Relevé pluviométrique du mois de mars 2016 à Moreuil

Publié le par Christian Bochet

2016

Janvier 76 mm
Relevé pluviométrique 2016 à Moreuil
Février 77.5 mm
Mars 84 mm
Avril 00 mm
Mai 00 mm
Juin 00 mm
Juillet 00 mm
Aoû 00 mm
Septembre 00 mm
Octobre 00 mm
Novembre 00 mm
Décembre 00 mm
TOTAL 237.50 mm

 

Relevé pluviométrique du mois de mars 2016 à Moreuil

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