Voici un an mon épouse a été opérée par un chirurgien admirable dont les qualités humaines nous ont réellement marquées et nous le remercions encore pour nous avoir témoigné son empathie, son humanisme tout en continuant, en ce moment, à se préoccuper de l'état général de mon épouse. C'est certainement rare pour ne pas être cité.
Hélas la mauvaise volonté, le manque de professionnalisme et la maltraitance de la part d'aides-soignante en service de nuit a bien compliqué les choses.
Je ne souhaite pas parler de l'établissement concerné. J'ajoute simplement que les infirmiers, infirmières et d'autres aides-soins de cette clinique ont été admirables et remarquables à plus d'un titre et nous les remercions également pour le professionnalisme et le dévouement qu'ils ont manifesté. Malheureusement il n'aura fallu qu'une seule personne non compétente pour assombrir le tableau.
Après avoir subi une seconde opération dans les quelques jours qui ont suivi l'hospitalisation et à cause de la dite personne mon épouse est aujourd'hui dans l'incapacité de marcher et d'assurer les gestes basiques de la vie quotidienne. Elle souffre d'une rétractation des tendons des chevilles lui interdisant la marche et la posture debout...Je passe sous silence la souffrance qu'elle a endurée pendant plusieurs mois et l'infection nosocomiale qui l'a conduit directement en soins intensifs dans un état critique.
Aujourd'hui je suis désormais son accompagnant tant que je pourrais assurer.
Actuellement en hospitalisation de jour en CRF elle suit une rééducation poussée. On parle maintenant de chaussures orthopédiques dont les empreintes ont été prises mais ce qui me scandalise réellement c'est que ces prothèses ne l'aideront pas à progresser et ne l'aideront pas pour réapprendre à marcher alors à quoi cela pourra servir à part de fixer une invalidité importante....Là encore la certitude de certaines personnes me fait peur.
A la lecture de nos misères vous comprendrez que nous n'entendons pas en rester là et notre dossier a été transmis aux services chargés de défendre nos intérêts...à regrets n'en doutez pas.
Voila l'art et la manière de perdre un an mais comme l'échéance est portée à six à huit mois nous aurons perdu 18 mois de notre vie (en étant vraiment optimiste).
Merci chères aides-soignante mais à mon avis vous devriez chercher un autre métier qui ne vous mettra pas en rapport avec l'humain, car l’humain c'est pas votre truc.